Publié le 28 Février 2014
Ce blog cherche des réponses à la pollution de nos cours d'eau et la Baie du Mont st Michel.Les barrages de Vezins et la Roche-qui-Boit sont accusés de polluer et de faire obstacle aux poissons migrateurs.Quand la pollution cessera, le poisson renaîtra.
Publié le 28 Février 2014
Publié le 28 Février 2014
Publié le 28 Février 2014
Publié le 28 Février 2014
Publié le 27 Février 2014
Publié le 26 Février 2014
Vendredi en matinée, Danièle Polvé-Montmasson, préfète de la Manche a présidé, à La Mazure, une réunion du comité local d'information des barrages de la Sélune. Une nouvelle fois, les points de vue divergent. La représentante de l'État souligne que dans la présentation d'études techniques il y a deux acteurs : EDF pour la Roche-qui-Boit et l'État pour Vezins. « L'ensemble des terrains noyés appartient à l'État. » Certains riverains contestent et se considèrent propriétaires.
Rémy Brun, chef de service environnement à la DDTM a détaillé, les étapes de l'opération d'effacement des ouvrages. « Compte tenu de son positionnement géographique et de la présence de sédiments contaminés, le secteur de l'Yvrande est le site de la première étape de travaux. Leur début est prévu fin 2014 pour s'achever en 2017 et aménagement de la vallée en 2018, en 2015 cote 52, l'accès sur les rives sera interdit de même que la pêche. Dans la destruction des barrages, 80 000 tonnes de béton seront concassées ainsi que 3 500 tonnes de métaux à Vezins et 21 000 tonnes de béton et 800 tonnes de métaux à la Roche-qui-Boit. »
Il souligne aussi « qu'une opération récupération de poissons peut être envisagée, mais il n'y a pas une grosse richesse de poissons dans le lac ». Le président de la société de pêche de Saint-Hilaire réplique : « Ils n'ont fait des recherches qu'en surface. »
Michel Gérard, maire de Poilley, estime qu'on ne s'intéresse qu'à l'amont des ouvrages mais pas en aval où il pourrait à l'avenir avoir des problèmes d'inondations. La préfète réplique qu'il ne faut pas comparer Quimperlé à notre région et que les barrages n'ont pas été édifiés pour prévenir les inondations. « Dans l'enquête publique vous aurez à le mentionner. Ce sont des données à prendre en compte. »
Maurice Orvain et Erick Goupil s'inquiètent du devenir de La Mazure : « Comment vendre les activités à partir de 2014 ? Qui va payer les pertes d'exploitation ? » Jean Bizet affirme que le Pays de la Baie n'a pas d'argent. Michel Thoury se montre optimiste mais ajoute que l'Agence de l'eau n'est pas une vache à lait, « pendant quelque temps la base de La Mazure va accuser un déficit de 250 000 € à 300 000 € annuellement ». Par la suite, la création d'un bassin du côté de ce site est envisagée.
Publié le 26 Février 2014
Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
"Nous ne pourrons pas nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050." Telle la première des cinq idées reçues sur l'agriculture, l'alimentation et les forêts que le ministère de l'Agriculture entend "[passer] au crible des connaissances actuelles pour présenter un point de vue documenté". Le rapport de 25 pages, daté de février 2014 et rédigé par le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), conclut que "nous disposons des techniques et des ressources naturelles nécessaires pournourrir 9,5 milliards de personnes en 2050".
Il est "inexact" de dire qu'il sera impossible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture.
Terres et eau en abondance
Par ailleurs, il est aussi "inexact" de dire que nous allons manquer de terre. "Depuis 50 ans, la production agricole a été multipliée par un facteur compris entre 2,5 et 3", explique le CGAAER, précisant que"l'augmentation des rendements et l'intensité culturale y ont contribué pour 85%, l'accroissement des surfaces agricoles pour 15%". Or, il resterait, selon les sources, de 500 millions à 2,5 milliards d'hectares disponibles pour l'agriculture, alors que la surface actuellement cultivée est de 1,6 milliard d'hectares. Bien sûr, "ce potentiel est très inégalement réparti" et "un tiers des terres agricoles sont moyennement ou très dégradées", mais les terres nécessaires sont disponibles, assure le ministère.
De même, il est "globalement inexact" d'anticiper un manque d'eau, indique le rapport qui explique qu'il s'agit d'une ressource abondante, mais "fort mal répartie". Il convient donc de mieux gérer la ressource et de maintenir les droits et l'accès à l'eau des populations rurales, estime le ministère qui met en avant le dialogue entre acteurs pour y parvenir. De même, les pratiques agro-écologiques et l'amélioration de l'offre par le stockage de l'eau offrent des solutions.
Publié le 25 Février 2014
Si la plupart des candidats "a marqué un intérêt poli, la problématique climatique et énergétique reste secondaire et les engagements largement améliorables, malgré la multiplication des signaux d'alertes au cours des dernières semaines", conclut le réseau d'ONG, à l'issue des réponses à son questionnaire transmis aux candidats, de septembre 2013 à février 2014. Vingt-trois questions portent sur leurs engagements en matière de transports publics, d'isolation des logements, d'approvisionnement en énergie ou encore demenus "bas carbone".
Les deux tiers des candidats ont répondu au questionnaire avec notamment "une forte participation à Lyonet Paris", souligne le RAC, après avoir dépouillé leurs réponses. "Preuve de la prise en compte croissante des enjeux climatiques ou promesses électorales", le Réseau Action Climat relève plusieurs engagements :villes 30 km/h, rénovation "massive" des bâtiments privés, limitation de l'étalement urbain et préservation des terres agricoles "devraient voir le jour à Bordeaux, Nice ou Paris où les candidats se sont montrés les plus enthousiastes".
Le RAC déplore cependant "le faible" taux de réponses obtenu à Marseille et Montpellier "en dépit de la multiplication des évènements climatiques extrêmes ces dernières semaines, et malgré les bénéfices que ces villes pourraient tirer d'une action volontariste".
Le Réseau Action Climat a invité les candidats à s'engager sur une vingtaine de mesures qu'il juge "essentielles" pour inscrire leur ville dans "une vraie" transition énergétique. "On attend des candidats aux municipales qu'ils agissent maintenant pour le climat : c'est essentiel pour limiter notre contribution au changement climatique et réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre. C'est aussi le meilleur moyen de protéger les citoyens français des risques liés aux changements climatiques, notamment les fortes pluies, les sécheresses, ou la montée des eaux", a déclaré Nicolas Szczepan, chargé de mission territoires.
Publié le 25 Février 2014
L’élaboration et la mise en œuvre des programmes d’action de prévention des inondations seront accélérées |
Philippe Martin - Ministre de l'Ecologie |
Publié le 24 Février 2014
Inondations, économie et environnement : Danièle Polvé-Montmasson a abordé les sujets les plus sensibles lors d'une réunion d'information sur les barrages de la Sélune.
Le 21 février, devant une assistance de 70 personnes réunies dans la salle de réunion de la base de loisirs de la Mazure, la préfète de la Manche a invité habitants et élus de la région pour leur transmettre informations et calendrier des travaux de gestion sédimentaires des barrages de Vezins et de la Roche-qui-boit.
Un premier thème polémique, puisque l'opération est délicate. Les ingénieurs en charge du vidage des réservoirs doivent éviter que des boues polluées, notamment par des métaux lourds, n'aillent se déverser dans la Baie du Mont-Saint-Michel, tout en veillant à ce que les opérations se déroulent sans heurt pour les communes situées en aval.
Le maire de Poilley inquiet
Ces dernières se sont manifestées par l'intermédiaire de Michel Gérard, maire de Poilley. Ce dernier a fait part de ses inquiétudes quant aux risques de crues après l'arasement des barrages. Ingénieurs et administrateurs lui ont répondu que cela ne changerait rien, puisque les barrages avaient été conçus pour produire de l'énergie, et non pour juguler le risque d'inondation.
Au terme d'un débat de trois heures, l'assemblée à longuement évoqué l'avenir économique de la vallée et le devenir de la base de loisirs de la Mazure. Les informations contradictoires ont fusé à ce sujet, mais une certitude demeure : la base payera de toute façon le prix de l'arasement.
Retrouvez toutes les informations sur la réunion et le risque de crue dans le sud-Manche dans notre édition du 1er mars
Publié par le 21/02/2014 à 18h30
La Manche Libre