le barrage de Vezins peut-il être classé?
Publié le 2 Novembre 2010
samedi 30 octobre 2010
Une réunion entre Henri-Jacques Dewitte, maire de Ducey et président de la communauté de communes, l'association de sauvegarde de la vallée de la Sélune, présidée par Yves Sanson, et Michel Coupart, s'est tenue mercredi 27 octobre à Ducey.
Le but ? « Éclaircir nos positions respectives face à la demande de classement du barrage de Vezins faite par Michel Coupart », indique Henri-Jacques Dewitte.
Un patrimoine industriel ?
Considérant que le barrage de Vezins était un ouvrage remarquable, Michel Coupart avait déposé en 2005 un dossier auprès de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) pour demander son classement au patrimoine national.
« Ce barrage est l'aboutissement de toutes les recherches de son architecte, Albert Caquot. C'est un patrimoine industriel qui mérite d'être défendu, qu'il demeure ou non en fonction », explique Michel Coupart. Aujourd'hui, la Drac se dit intéressée, sans pour autant avoir pris de décision. Le barrage de Vezins, dont l'arasement, comme celui de la Roche-qui-Boit, est prévu pour 2013, pourrait-il être seulement mis hors de service et conservé ?
Classé et utile
Henri-Jacques Dewitte est mitigé. « Je ne suis bien sûr pas opposé au classement du barrage de Vezins mais il faut qu'il fonctionne. Un barrage classé mis hors de service reviendrait très cher à la collectivité locale. Sans compter que nous devrions peut-être l'utiliser en cas de grande crue. Faute d'entretien adapté, cela serait dangereux. »
Yves Sanson tient des propos similaires : « Oui à un barrage classé, mais qu'il soit utile ! ». Et de réitérer la position de son association face à l'arasement programmé des barrages : « Que ce soit au niveau de l'énergie renouvelable, des emplois et de la sécurité face aux grandes crues, il n'y a pas une seule raison de les détruire ».
Une chose est sûre : si, comme prévu, le barrage de Vezins est détruit en 2013, le débat sur son classement aura été inutile. La Drac saura-t-elle aller contre la décision de l'État et persuader ce dernier de conserver le barrage ? C'est ce qu'espère Michel Coupart, et, dans la mesure où cet ouvrage continuerait à produire de l'électricité, tous les membres de la réunion.
samedi 30 octobre 2010
Une réunion entre Henri-Jacques Dewitte, maire de Ducey et président de la communauté de communes, l'association de sauvegarde de la vallée de la Sélune, présidée par Yves Sanson, et Michel Coupart, s'est tenue mercredi 27 octobre à Ducey.
Le but ? « Éclaircir nos positions respectives face à la demande de classement du barrage de Vezins faite par Michel Coupart », indique Henri-Jacques Dewitte.
Un patrimoine industriel ?
Considérant que le barrage de Vezins était un ouvrage remarquable, Michel Coupart avait déposé en 2005 un dossier auprès de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) pour demander son classement au patrimoine national.
« Ce barrage est l'aboutissement de toutes les recherches de son architecte, Albert Caquot. C'est un patrimoine industriel qui mérite d'être défendu, qu'il demeure ou non en fonction », explique Michel Coupart. Aujourd'hui, la Drac se dit intéressée, sans pour autant avoir pris de décision. Le barrage de Vezins, dont l'arasement, comme celui de la Roche-qui-Boit, est prévu pour 2013, pourrait-il être seulement mis hors de service et conservé ?
Classé et utile
Henri-Jacques Dewitte est mitigé. « Je ne suis bien sûr pas opposé au classement du barrage de Vezins mais il faut qu'il fonctionne. Un barrage classé mis hors de service reviendrait très cher à la collectivité locale. Sans compter que nous devrions peut-être l'utiliser en cas de grande crue. Faute d'entretien adapté, cela serait dangereux. »
Yves Sanson tient des propos similaires : « Oui à un barrage classé, mais qu'il soit utile ! ». Et de réitérer la position de son association face à l'arasement programmé des barrages : « Que ce soit au niveau de l'énergie renouvelable, des emplois et de la sécurité face aux grandes crues, il n'y a pas une seule raison de les détruire ».
Une chose est sûre : si, comme prévu, le barrage de Vezins est détruit en 2013, le débat sur son classement aura été inutile. La Drac saura-t-elle aller contre la décision de l'État et persuader ce dernier de conserver le barrage ? C'est ce qu'espère Michel Coupart, et, dans la mesure où cet ouvrage continuerait à produire de l'électricité, tous les membres de la réunion.