Quotas atteints et marché déprimé : la pêche à la civelle à l’arrêt

Publié le 31 Janvier 2014

Quotas atteints et marché déprimé : la pêche à la civelle à l’arrêtle 30/01/2014

Une réunion tendue s’est tenue au port du Bec, en Vendée, le mercredi 29 janvier. (photo : Jean-Marie Le Provost)

Sur toute la façade atlantique, les quotas de civelle pour la consommation humaine ont été atteints en quelques semaines. Mais le marché n’a pas suivi, et la profession est en plein marasme.

« Je n’ai jamais vu autant de civelles en plus de trente ans de pêche », témoigne Thierry Quéméner, président de la commission des milieux estuariens et amphihalins (CMEA) du Comité national des pêches maritimes.

Mais à cause des faibles prix de l’alevin d’anguille (270 euros le kilo au mieux), la profession voit sa rentabilité s’effondrer. Une pétition partie de Charente-Maritime a recueilli 250 signatures sur les 550 licenciés français. Remise à la direction régionale de la mer du sud Atlantique à Bordeaux, elle vise à obtenir l’ouverture du marché asiatique pour faire remonter les prix.

Mais cette option nécessitera un agrément de l’Union européenne et l’accord de la Cites, l’organisation internationale sur le commerce des espèces en voie de disparition. Le comité régional des pêches des Pays de la Loire a décidé, lors d’une réunion tenue à Beauvoir le mercredi 29 janvier, d’ajouter un cahier de doléances atteignables plus rapidement.

Les discussions se poursuivront d’ici la prochaine réunion de la CMEA, le 10 février. Mais d’ici là, les civelliers n’excluent pas des actions.

Donc les barrages ne sont pas en cause!!!!!!!!!!!

Rédigé par jojo

Publié dans #Nos arguments

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