Invitation à la réflexion de chacun, élus et hauts fonctionnaires compris,

Publié le 28 Janvier 2019

Invitation à la réflexion de chacun, élus et hauts fonctionnaires compris,  sur L’ACCEPTABILITE  de  l’enquête d’utilité publique, dont l’issue concluait à une majorité de 53% de gens (dont certains très lointains), POUR l’arasement des Barrages, souvent inconnus d’eux-mêmes.

 

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En préambule :

 

Vue par les citoyens que nous sommes, une « enquête d’utilité publique » c’est quoi ? C’est fait pour remplir quel rôle ?

 

Une enquête d’utilité publique, vue par la population, est l’une des pièces maîtresses d’un dossier traitant de(s) projet(s) important(s), qui la concerne.

 

C’est une procédure faite pour permettre au citoyen de peser, en corrigeant, en amendant ou même en annulant un projet qui impacte sa vie, son cadre de vie, son propre avenir, celui de sa famille et de ses descendants.

 

Il va de soi que la consultation par vote, doit-être proposée au début du (ou des) projet(s) qui, faute d’approbation, n’a (ont) pas lieu d’être poursuivi(s).

 

Elle doit se dérouler dans un rayon d’action raisonnablement délimité, afin d’en garantir impartialité et justes appréciations. Les participants sont invités à décider de ce qu’il adviendra du projet proposé, faire des choix entre le meilleur, le moins bon ou le retrait, au regard de l’intérêt général.

 

Au terme du vote et de son dépouillement, toutes illégalités étant écartées, la majorité dégagée s’impose démocratiquement à tous.

 

NB : Les minoritaires (ou perdants), accepteront d’autant mieux le résultat, que l’organisation et le déroulement du scrutin n’aura comporté aucune ambiguïté.

 

La loi contient deux aspects essentiels :

 

    • L’esprit de la loi : Il est souvent contenu dans l’objectif qui motive la proposition de loi. Quand il s’agit d’une enquête d’utilité publique, son but est de LEGUER à la population, LE POUVOIR de DECIDER  des suites à donner au(x) projet(s) présenté(s), QUI LA CONCERNE.

 

Les règles d’application de la loi : Une fois adoptée et promulguée, c’est respecter le texte de la loi, respecter son cadre de mise en application et une fois le résultat démocratiquement obtenu, faire respecter par tous, sa mise en pratique.

 

 

Notre adaptation législative, est-elle en adéquation avec l’évolution des mentalités, capable de répondre aux problématiques actuelles ?

 

Nos hauts fonctionnaires et élus des époques politiquement stables, ont réussis à « auréoler » leurs fonctions, avec et grâce à la rigueur des mentalités encore dominantes, telles que : le code de l’honneur, le courage, les notions de bonne ou mauvaise conscience, le sens du devoir, l’existence des scrupules, etc…

 

C’est ainsi, qu’en retour ils ont obtenu et fait durer, le respect, la confiance, la reconnaissance de leurs actions, l’importance de leurs rôles. Conditions nécessaires à l’adhésion générale et plus particulièrement à celle des jeunes, en besoin d’exemplarités éducatives.

NB : Un retour à ces principes réactiverait sans aucun doutes les vocations en baisse, pour remplir les fonctions de Maires de communes ?

 

Aujourd’hui, les règles sont restées les mêmes alors que les indispensables garanties issues des mentalités démocratiques, déjà citées plus avant, ont majoritairement disparus. Elles ont été remplacées par l’égoïsme, l’égocentrisme, le chacun pour soi, beaucoup plus récompensés par, la Gloire, la Puissance, la Réussite fulgurante etc… Des déviances qui, à l’exemple d’un monde dit, moderne et débridé, sont devenues avec l’argent, « les moteurs » principaux.

 

C’est ainsi, que les hommes politiques et hauts fonctionnaires d’aujourd’hui, s’affranchissent volontiers des règles. Fréquents, sont devenus les « arrangements » astucieusement adaptés au « faire semblant » du respect de la loi, tout en contournant volontairement, l’esprit de la loi.

 

S’agissant de notre enquête d’utilité publique sur laquelle s’appuie la justification d’arasement des Barrages. Lesquels, parmi les hauts fonctionnaires et les élus impliqués dans ce sombre dossier, oseront prétendre qu’ils ne connaissent pas ce cheminement tortueux, précisément à propos de cette enquête d’utilité publique. Enquête qui plus est, fut tardive (sept et oct 2014).

Ces gens  peuvent-il affirmer en toute conscience, que cette enquête fut exécutée sans arrières pensées, en toute loyauté et dans le respect de l’esprit démocratique, voulu à l’origine ? 

 

Les questions résumées ci-après et la consultation des 2 pièces jointes, sorties des comptes-rendus d’enquête, permettent d’en douter !

 

Les principaux sujets qui suscitent toujours questionnements :

 

  • La validité du vote par mail ?
  • Le contrôle de la validité de ces 2386 emails parvenus à Isigny ?
  • Les doublons possibles ?
  • Les votes provenant d’un même ordinateur (qui a contrôlé ces mails et avec quels moyens pour savoir si ceux-ci ne sont pas sortis d’un même ordinateur pour 10, 20, 50, 100 votants regroupés, alors qu’ 1 seul votant aurait pu envoyer ces 10, 20 50, ou 100 mails ?
  • La légalité des votants hors territorialité concernée ?
  • Comment les gens de ces territoires étrangers (ne sachant rien de Vezins ni du reste), ont été informés des enjeux de ce scrutin ? Pas par le Ouest-France, la Manche Libre ou la Gazette !

 

Louis Gontier

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Rédigé par jojo

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